(Source : La Dépèche) – Une capacité unique en Europe
Sur le tarmac du Quartier colonel Edme, hébergeant le 1er Régiment du train parachutiste à Francazal, 300 parachutistes équipés de pied en cap attendent sous la pluie. Guépard… à Toulouse, Tarbes, Castres, Pamiers, Montauban ou Carcassonne et jusqu’à Calvi, en Corse, chaque régiment de la 11e Brigade parachutiste sait ce que cela veut dire lorsqu’il prend son tour de permanence. Ses hommes assurent l’échelon en alerte pouvant être projetés n’importe où sous un délai de 12 heures. «Avec celui en alerte à 48 heures, ce sont au total 760 personnels qui, en toutes circonstances, veillent sur vous, la principale capacité de réaction d’urgence de l’armée française», précise le général Éric Bellot des Minières, commandant la 11e Brigade parachutiste, accueillant les visiteurs, pour cette démonstration à l’intention du Groupement des industries de défense et de sécurité terrestre et aéroterrestre (Gicat).
Aujourd’hui ? Le Guépard est assuré par une compagnie de combat du 8e RPIMa. Celle qui a sauté cet été sur la passe de Salvador au nord du Niger, carrefour stratégique avec l’Algérie et la Libye pour les groupes jihadistes. «Le kif, le sentiment de faire vraiment ce pour quoi on a été entraînés malgré l’incertitude de ce qui vous attend en bas, parce que c’est plutôt mal «pavé»», se souvient un para en aparté.
Mais avec cette unité, il y a aussi comme fer de lance les groupements de commandos parachutistes (GCP) des autres régiments, avec chacun sa spécialité dans le renseignement, le génie, le tir de précision et toutes les armes de la brigade, l’artillerie, les blindés légers, des drones d’observation – «les yeux des troupes au sol et de l’artillerie». Plus loin, les hélicoptères sont aussi posés. Hélicos d’attaque, de manœuvre. Un Tigre, un Cougar.
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Photo : Le 8e RPIMa d’alerte Guépard, mobilisé pour la démonstration. Le général Bosser, avec son ancien régiment (centre). Les spécialistes du 1er RTP opèrent jusqu’à 7 0 00 mètres © Photos DDM, P.C.
