Texte et photos par Murielle Delaporte – Les 23 et 24 mai 2017 se tiennent deux journées organisées sur la presqu’île de Saint Mandrier par le Centre International de Formation à la Plongée Militaire (CIF-PM) de Défense Conseil International (DCI), lequel comprend neuf personnes, dont six instructeurs et une interprète trilingue (français, anglais et arabe). Ces 48 heures visent à mettre en avant les formations offertes par DCI « dans les domaines de la plongée militaire, des interventions sous-marines et des opérations de guerre des mines »1 sous la forme de démonstrations statiques et dynamiques.

Une des originalités de cet évènement est d’associer différents industriels, avec lesquels DCI est a pu nouer un partenariat complémentaire permettant ainsi de proposer en amont une offre globale à l’exportation. Des membres des forces armées de différents pays, tels le Qatar, ont ainsi pu bénéficier de présentations et de la présence d’ateliers animés par huit sociétés associées pour l’occasion : Aqua Lung, le groupe ECA, RTsys, Alseamar, TR Equipement, Iguana, Geo Mines et Subsea Tech.

La première journée fut marquée le matin par une opération de contre-minage en baie de Toulon, avec, aux commandes du Mirak (bateau dédié pouvant embarquer vingt-cinq passagers), Gilles Quesney, responsable du CIF-PM et Chef de l’opération EOD/Plongée (photographié ci-dessous) :« Il n’existe que trois centres de formation à caractère privé comme le nôtre – un en Angleterre et un aux Etats-Unis -, et nous sommes le seul centre à être en mesure de mener des opérations de contre-minage comme celle d’aujourd’hui avec des munitions réelles », explique-t-il.  C’est une bombe dite d’emploi général développée dans les années 1950, une Mark 82 (Mk82), qui fit l’objet d’une explosion par détonation par douze mètres de fond, tant pour des raisons environnementales (protection des fonds marins) que sécuritaires (éviter les projections en entourant les 116 kilos d’explosif  par un double matelas d’eau), ainsi que le précise Thierry Delacroix, Chef de Projet Guerre des mines chez DCI.

L’après-midi, après une présentation par l’Amiral Bruno Nielly, directeur de DCI-NAVFCO (photographié ci-dessous avec l’interprète et aux côtés de Christian Ségot, Responsable du Département Sûreté maritime chez DCI),  d’autres démonstrations dynamiques permettaient de découvrir les dernières technologies robotiques existant dans l’enlèvement d’engins explosifs ou encore le guidage d’une procédure de soudure sous-marine à l’aide d’écrans à bord du Mirak.

 


Un panel diversifié de savoir-faire opérationnels et d’équipements que les délégations étrangères peuvent continuer de découvrir encore aujourd’hui sur le site de Saint Mandrier…

>>> Retrouvez la suite de ce reportage dans notre numéro d’Opérationnels SLDS d’octobre 2017.

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Voir le communiqué de presse de DCI >>> DCI-CPTrainingDaysFR