(Source : Revue de la Défense Nationale – Alain-Roger Edou Mvelle) – La défense nationale au Soudan à l’ère post-terrorisme 

Le Soudan a connu des heures sombres de guerre civile et de sécession. Peu à peu, une certaine stabilisation a permis une réduction des violences endémiques en faveur d’un début de développement. L’un des enjeux est l’adaptation de l’appareil de défense et sécuritaire dont les réformes nécessitent un soutien de la communauté internationale. Dans un environnement régional complexe, des espoirs sont donc possibles à condition que l’effort soit maintenu dans la durée.

Le lundi 14 décembre 2020, Washington a entériné le retrait du Soudan de la liste noire des États qui soutiennent le terrorisme. Cet événement est analysé par la majorité des plumes avisées sous l’angle diplomatique et politique. Lato sensu, penser la défense nationale dans un État empêtré dans le temps long de la violence militaro-politique peut paraître inintéressant. Cet article vise à restaurer à l’institution militaire soudanaise sa légitimité comme objet scientifique au moment où ce pays a été réhabilité avant la prise de fonction du président Joe Biden. (…)

[Le] retrait du Soudan de la liste noire du terrorisme a des conséquences multiples sur son armée qui, désormais, est classée dans « l’axe du bien ».

La première conséquence géostratégique concerne les capacités opératives de l’armée dans la sécurisation de l’hinterland. On se souvient que les autorités politiques nationales avaient déjà exprimé le vœu de voir la Minuad (Mission des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour) se retirer du pays.  (…)

Lire l’article en entier >>> www.defnat.fr

Photo © Olivier Jobard, sipa press, telle que publiee dans >>> https://www.visapourlimage.com/en/festival/exhibitions/soudan-la-guerre-oubliee