(Source: Le Monde) – De l’Irak au Liban, l’organisation Etat islamique recule sur tous les fronts
Le territoire que contrôle l’organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, assailli de toutes parts, ne cesse de se réduire. A l’est, après la reprise de Mossoul, la seconde ville d’Irak, début juillet, les forces armées irakiennes, appuyées par des bombardements de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, avancent dans la ville de Tal Afar, près de la frontière syrienne. Dans le même temps, les forces arabo-kurdes appuyées par la coalition intensifient leur pression à l’intérieur de Rakka, l’ancienne capitale de l’EI en Syrie.
Quant aux forces du régime syrien, appuyées par la Russie et l’Iran, elles encerclent l’EI dans le désert de l’est du pays. Enfin à l’ouest, l’armée libanaise s’emploie à vider des poches djihadistes établies sur son territoire, à la frontière syrienne, tandis que le régime de Damas presse l’EI de l’autre côté de la frontière.
Ce grignotage du territoire du groupe djihadiste ne signifie pas pour autant sa fin : les attaques terroristes se multiplient dans la province de l’Anbar, dans l’ouest de l’Irak, où le retrait du « califat » a laissé de profondes divisions. Le groupe paraît par ailleurs s’attacher depuis des mois à transférer ses avoirs financiers hors des zones assiégées.
En Europe, il a revendiqué depuis un an des attaques terroristes à Nice, Berlin et Londres, et dernièrement à Barcelone et à Cambrils, en Espagne, le 17 août. C’est la preuve que malgré son recul, l’EI maintient une capacité d’action et demeure une inspiration pour ses partisans. (…)
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Photo © Ahmad Al-Rubaye, AFP, tel que reproduite par Le Monde en ligne, ibid