(La lettre du CEMAT) – La pandémie ne se substitue pas aux autre défis sécuritaires auxquels nous étions confrontés, elle s’y ajoute. Elle pourrait même les exacerber, voire en créér de nouveaux.

Général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de Terre

 

 

« Si nos unités ont bien réagi, c’est (…) grâce à la solidité de la chaîne de commandement et à notre culture de la subsidiarité qui laisse la liberté d’action suffisante à nos subordonnés. Cette crise démontre aussi qu’un modèle d’armée complet n’est pas une assurance superflue. Si le 2e régiment de dragons – régiment d’appui NRBC – avait pu paraître superflu à certains, il y a quelques mois, il est illusoire de vouloir développer une telle expertise lorsque la crise survient. Elle doit être détenue et maîtrisée, bien en amont. Même si elle baisse en intensité, cette crise va s’inscrire dans la durée. D’autres peuvent même nous surprendre, car la pandémie ne se substitue pas aux autres défis sécuritaires auxquels nous étions confrontés, elle s’y ajoute. Elle pourrait même les exacerber, voire en créer de nouveaux. Les conflits durs entre États restent donc possibles voire probables. L’armée de Terre doit plus que jamais être prête à produire d’emblée de la puissance militaire pour faire face à un péril inattendu, en sachant encaisser les chocs avec résilience. »

 

Lire le document en entier >>> www.penseemiliterre.fr

Illustrations © armée de Terre, ibid