Mali : Dissolution du bataillon logistique 515e RT
Le bataillon logistique “croix du sud” commandé par le colonel Barbe, chef de corps du 515e régiment du Train, a opéré du 11 juin au …
Le bataillon logistique “croix du sud” commandé par le colonel Barbe, chef de corps du 515e régiment du Train, a opéré du 11 juin au …
Entretien avec le L’adjudant-chef Laurent S. responsable du dépôt munition de Bamako.
Entretien avec le médecin général des armées Jean-Marc Debonne, Directeur central du service de santé des armées.
Entretien avec le Général de corps aérien Jean-Marc Laurent, Commandant du Commandement du soutien des forces aériennes.
Par le Général de division (2S) Alain Faupin
Saint-Cyrien (Bugeaud 58-60), le général Faupin a servi dans des unités de cavalerie à cheval, puis de reconnaissance en Algérie, au Sahara et en France au sein de la Légion étrangère. De cette expérience, il a notamment retiré l’importance de l’entraînement pour combattre sur un théâtre aussi exigeant que l’est le Mali à l’heure actuelle. Mais dans cet article introductif, il rend également hommage à la qualité des hommes qui ont commandé et mis en oeuvre Serval.
Entretien avec le général de brigade Grégoire de Saint Quentin, commandant de l’opération Serval
Entretien avec le Colonel Vélut, Chef de Corps du BATLOG et COMSIT
C’est dans le camp de Gao, centre de gravité des opérations situé « à l’emplacement exact où entre 1941 et 1943 une Compagnie Auto du Train des Forces Françaises de l’Afrique organisait des convois au profit de Forces Françaises Libres », que le commandement du Bataillon Logistique (BATLOG) a rapidement été basé afin de pouvoir initialement ravitailler les forces déployées dans le cadre des opérations menées autour de Gao et dans les Adrars. Son Chef de corps – également Chef de corps du 511e Régiment du Train -, le Colonel Jean-Louis Vélut explique dans le cadre de cet entretien réalisé mi-avril que, si l’histoire semble parfois bégayer, Serval augure des opérations logistiques de demain, tant par la nature austère du théâtre et l’optimisation de moyens de plus en plus comptés, que par une adaptation tactique ayant nécessité la mise en œuvre de véritables raids logistiques donnant tout son sens au concept de « combattant-logisticien agissant au cœur et au profit des forces» cher au général Jacquement, commandant la 1ère brigade logistique dont est issu le BATLOG.
Entretien avec le Colonel Gonzales, responsable du Rôle 2 de Bamako
Hors OPEX, le médecin en chef des armées Gonzales est chirurgien orthopédiste à l’hôpital Sainte Anne de Toulon et professeur agrégé du Val de Grâce. Bien qu’ayant ouvert le Rôle 3 de KAIA (Kaboul International Airport) avec son équipe en 2009, il note à propos du Mali : « cela faisait longtemps que je n’avais pas travaillé dans ces conditions-là. Nous y sommes habitués, en ce sens que nous nous entraînons pour cela, mais dans la réalité, la [rusticité du terrain] constitue quand même une particularité ».Dans cet entretien réalisé en avril dernier pendant la dernière phase de Serval, il présente le Rôle 2 de Bamako qu’il dirigeait alors et explique les spécificités du soutien santé « à la française » pour faire face au contexte particulièrement ardu de cette opération marquée par trois grandes caractéristiques : l’entrée en premier nécessitant l’installation en un temps record de structures médicales réactives ; le volume de la force déployée requérant une anticipation des moyens et des besoins médicaux au « juste à temps » ; les élongations face auxquelles le concept français de médicalisation de l’avant allié à une chaîne d’évacuation et rapatriement sanitaires performante ont fait leurs preuves sur un théâtre éprouvant.
Ce récit décrit trois jours de convoi logistique entre Bamako et Gao réalisés entre le 12 et 14 avril 2013 à partir de photos et de témoignages recueillis sur la route.
Entretien avec le lieutenant G. chef de peloton de circulation routière au 121e régiment du Train.
Entretien avec le lieutenant P. chef de peloton d’escorte, 515e RT
Venu de Dakar, le lieutenant P. a accumulé avec le 515e RT 12 000 kilomètres en deux mois (février et mars) avec 8 convois sur Gao et 6 convois sur Tombouctou. Sur la route entre Sévaré et Gao, il tire les enseignements de ces mois d’expérience en tant que chef de peloton d’escorte au Mali en montrant les défis auxquels les convois logistiques sont confrontés au quotidien. Pour lui, leurs périples ressemblent aux caravanes d’autrefois qui fonctionnaient sur quatre jours d’autonomie entre des points relais spécifiques.
Entretien avec le colonel Gilles Bertrand. COMDETAIR
Au plus fort de Serval, le DETAIR de Bamako a compté en termes de moyens offensifs jusqu’à six Mirage 2000D et deux ravitailleurs. Quelques jours avant cet entretien réalisé mi-avril, un redéploiement partiel de la moitié de ce potentiel – trois Mirage et un ravitailleur – vers la base de Nancy venait de se produire dans le cadre du désengagement qui s’amorçait alors. Le colonel Gilles Bertrand commande en métropole la base aérienne de Luxeuil et la base de défense d’Epinal-Luxeuil. Il est aussi délégué militaire départemental de Haute-Saône. Au Mali, il assure les fonctions et responsabilités de commandant du détachement air de Bamako depuis mars, et ce pour la durée normale de quatre mois. Il nous explique les spécificités de son détachement qui compte « trois Mirage 2000, un à deux C135 et un groupe de transport composé de cinq à six Transall, des moyens soit redéployés directement de métropole, soit recyclés à partir des moyens pré-positionnés, ce qui a donné toute sa force à ce dispositif. »
Entretien avec le lieutenant-colonel Denis Caillaud Chef de l’appui au déploiement, 25e régiment du Génie de l’air.