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L’ANA, armée nationale autonome ?

Par Olivier Azpitarte

10/11/2010 –

Depuis l’annonce par le ministre français de la défense Hervé Morin d’un début du retrait des troupes françaises d’Afghanistan en 2011, la question de l’évaluation des forces de sécurité afghane est plus que jamais d’actualité. Au premier plan des préoccupations les concernant se trouvent la maintenance, la logistique et le soutien de l’homme. Ces troupes autochtones seront-elles en mesure d’assurer leur propre soutien après le retrait des troupes occidentales ?

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Le Charles de Gaulle : cinquième déploiement en Océan indien en moins de dix ans

Par Olivier Azpitarte

15/10/2010 – Le groupe aéronaval (GAN) doit repartir dans quelques semaines pour quatre mois de mission. Il portera le nom de TF 473 (Task Force 473) durant cette campagne baptisée, comme les cinq précédentes, Agapanthe : une plante de la famille des liliacées courante en Provence, également appelée “tubéreuse bleue”… Le bouquet comprend le porte-avions Charles de Gaulle, trois bâtiments en protection (dont un sous-marin), et un pétrolier ravitailleur pour le soutien logistique.

L’effet majeur de cette mission se déploiera au large du Pakistan à partir de la mi-novembre : le groupe aérien embarqué (GAE), comprenant notamment dix avions Rafale F3 (3), douze Super Etendard Modernisés (SEM) et deux Hawkeye effectuera des missions d’appui des troupes au sol et de renseignement en Afghanistan.


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Euronaval 2010

01/10/2010 / évènement
L’exposition Euronaval se tient actuellement du 25 au 29 octobre 2010 au Parc des Expositions de Paris Le Bourget. Organisée sous le haut patronage du Ministère de la Défense et du Secrétariat Général de la Mer, Euronaval est le rendez-vous incontournable des acteurs du domaine naval et maritime.

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Afghanistan, la bataille de la com’

Par Olivier Azpitarte
01/10/2010

Dans le conflit afghan, des deux côtés, la guerre de la communication fait rage. Dernier gros « coup » de communication du commandement taliban : le reportage en immersion, sur plusieurs jours, d’un vidéojournaliste danois. Résultat : un film inédit, à la fois spectaculaire et intimiste, montrant un groupe de combattants talibans dans les montagnes du Kunar, près de la frontière pakistanaise. Diffusé sur une chaîne australienne, ce reportage dévoile la vie de famille du commandant insurgé, ses enfants, les moments de détente des djihadistes, leur prière commune pour le succès de leurs opérations, leurs émotions durant les combat, etc.
Les forces de la coalition ne sont évidemment pas en reste. Les moyens humains consacrés à la communication ont d’ailleurs été récemment renforcés pour l’armée française : en deux ans, le nombre de spécialistes de la fonction communication sur le théâtre d’opération a triplé ou quadruplé, passant de cinq à une quinzaine de communicants en deux ans, tandis que le contingent global ne faisait que doubler sur la même période. Le rôle de ces spécialistes, souvent méconnu, consiste – en un mot – à appuyer l’action de la force par l’écoute et la parole.

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Les C2 du futur

Par le Général Gaviard

Pendant la célèbre “Bataille d’Angleterre” l’Air Marshall Sir Hugh Dowding commandait et contrôlait les opérations aériennes depuis son centre de Stanmore situé au nordde Londres en faisant “tourner”, sans le savoir, la fameuse boucle : “Observation, Orientation, Décision, Action” qui sera modélisée bien plus tard par le Colonel Boyd de l’USAF, et qui prévaut toujours dans le fonctionnement des centres actuels.

Ainsi, les officiers et sous-officiers, en particulier féminin (les WAAF), en place dans le C2 de Stanmore “observaient” dans un premier temps les éléments en provenance des différents guets aériens postés sur la côte anglaise et des radars dont on ne dira jamais assez le rôle essentiel dans le succès de cette bataille aérienne. A partir de ces observations, les responsables pouvaient “orienter” l’action à venir, puis “décider” du plan d’engagement. Plus précisément cette phase permettait de mettre en alerte les pilotes des célèbres Spitfire et les canons anti- aériens concernés par l’attaque à venir, ainsi que de prévenir les unités chargées de déployer les ballons dont le rôle consistait à gêner les tirs des bombardiers allemands sur Londres.

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Mots-Clés : Défense et Démocratie à propos du Train d’Escadre

Créé en mars 2008, le blog “Défense et Démocratie” cherche à ‹‹défendre les valeurs de la démocratie en éduquant à l’esprit de défense et en participant à la refondation du lien Armées-Nation››. Parmi les informations offertes dans ce cadre, voici une brève synthèse d’un article publié en mars 2009 et intitulé « La logistique navale : une faiblesse française ».

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Planification et sortie de crise (IV) : anticiper “le bon départ au bon moment”

PAR LE GENERAL GAVIARD
Dans un entretien publié par le Daily Mail le 13 octobre 2007, le Général Richard Dannatt, chef d’état-major de l’armée de terre britannique, déclarait à propos de la présence des troupes britanniques en Irak : « La campagne militaire que nous avons menée en 2003 consistait à enfoncer la porte. Si nous bénéficiions d’un certain consentement au début, ce dernier s’est transformé en simple tolérance et, ensuite, en grande partie, en intolérance. C’est un fait ». Il ajoutait : « le temps joue contre nous ».

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Planification et sortie de crise (III) : les enseignements du conflit israélo-Hezbollah

PAR LE GENERAL GAVIARD
A partir des enseignements tirés du conflit israélo-Hezbollah de 2006, trois domaines particuliers peuvent faire l’objet de quelques pistes de réflexion : les opérations de guerre en zone urbaine, les actions non létales et la sortie de crise.
Les opérations aéroterrestres en zone urbaine sont, en effet, très délicates car les dommages collatéraux pèsent lourdement dans la gestion médiatique et politique d’un conflit. La proportionnalité de la riposte est difficile à contrôler surtout lorsque l’adversaire s’enterre et se fond dans la population civile comme ce fut le cas au Vietnam ou plus récemment au Liban sud.
La technologie apporte des solutions intéressantes comme l’utilisation des drones qui, lors du conflit israélo-Hezbollah, ont été employés abondamment, ou le repérage automatique des troupes amies au sol. L’emploi coordonné de l’aviation associé à une désignation des cibles par des éclaireurs sur le terrain s’avère également efficace mais peut aussi engendrer des dommages collatéraux importants. Ni la technologie ou la technique ne suffit pour vaincre un adversaire mobile, déterminé se mouvant dans un environnement urbain ami.
Il est intéressant de noter que l’armée de terre française a construit récemment une petite ville dans un camp de manœuvre, où elle peut s’entraîner au combat en zone urbaine et étudier différentes techniques combinées. Mais les concepts et les doctrines restent à écrire.
Les combats en zone urbaine sous-tendent la notion de proportionnalité et conduisent à envisager des actions non létales. De nombreuses recherches sont menées sur ce sujet : munition à effets réduits, modes d’action contrôlés, actions psychologiques… Mais là encore les études doivent se poursuivrent.
Par ailleurs, les hostilités ayant cessé, il faut occuper le terrain. Cette occupation nécessite des effectifs importants bloqués sur les théâtres d’opérations pendant de très nombreuses années, ainsi qu’on l’observe aujourd’hui au Kosovo, en Bosnie, en Cote d’ivoire, en Irak, ou en Afghanistan.
Ces immobilisations longues et coûteuses, qui se succèdent sans retour de troupes, hypothèquent inéluctablement les capacités d’interventions pour des engagements futurs et limitent de facto les décisions politiques correspondantes.

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Planification et sortie de crise (I) : le concept de Nation-Cadre

PAR LE GENERAL JEAN-PATRICK GAVIARD
Dans la perspective du sommet de l’Otan, le Président de la République proposait récemment à l’ensemble de ses homologues une « approche globale » dans le cadre de la résolution de la crise en Afghanistan. Une approche globale, c’est à dire une prise en compte de tous les paramètres de stabilisation d’un pays en crise, qui intègre bien entendu des aspects militaires mais aussi de reconstruction sous la responsabilité d’organisations exclusivement civiles. Une manière, en somme, de pérenniser les résultats d’une opération militaire coercitive, qui sans cette approche verrait ses acquis s’évanouir au vent des haines historiques dès le départ du dernier soldat engagé. C’est, entre autres, cet aspect de sortie de crise qui rend les équations afghane et irakienne si difficiles à résoudre…

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