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Le Sahel après la Lybie

XII-2012 – Analyse

Anarchie, terrorisme et misère

Par le Général Faupin (Ret.)


Après ce titre, on pourrait rajouter :

– défaite des démocraties ;

– vacuité des organisations régionales et internationales

– grandes peurs des populations

– triomphe et impunité de l’extrémisme.

Mais on aimerait déceler dans la conclusion, un espoir :

– dans les capacités de résistance des peuples asservis

– dans un sursaut des États et

– dans une coopération régionale librement assumée.

Entre les deux, imaginons ce que devraient faire les États, les Unions régionales et la communauté internationale pour dénouer une crise dangereuse pour l’avenir du continent, de la sous-région , voire de l’Europe car elle contient les germes d’une rupture culturelle, sociale, économique et sécuritaire.


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Défis et enjeux du soutien DOM-COM

Focus du mois – septembre 2012

Le cas particulier de la Guyane, « port spatial européen »

Par le Commissaire Romain Petit ***

Rentré récemment de Guyane, le Commissaire Petit a suivi de près les réformes de soutien en cours et l’instauration d’un Groupement de soutien de la base de défense dans ce département d’outre-mer un peu singulier. Les forces armées de Guyane ont la particularité d’être en opération permanente vivant au rythme des tirs spatiaux et des exercices de défense aérienne. Assurer le soutien d’un port d’accès spatial et de forces armées ne pouvant souffrir aucune rupture d’approvisionnement à des milliers de kilomètres de la métropole n’est pas un défi de petite taille, ainsi que l’explique l’article ci-dessous (une version de cet article a été publiée dans le dernier numéro de notre revue associée Soutien Logistique Défense).

Située à plus de sept mille kilomètres de l’hexagone, la Guyane accueille en son vaste territoire plus de trois mille militaires, forces de gendarmerie comprises, pour une population globale estimée à deux cent vingt mille personnes. Déployées sur un territoire de quatre-vingt quatre mille km2, les forces armées en Guyane (FAG) sont responsables de la protection du centre spatial guyanais (CSG) – avec notamment l’arrivée des lanceurs Vega et Soyouz – , de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans le cadre de l’opération Harpie et de la lutte contre la pêche illicite au sein de la zone économique exclusive située au large des côtes guyanaises.

En parallèle de cette actualité opérationnelle importante, les FAG, à l’instar de l’ensemble du ministère de la défense et des anciens combattants (Mindac), connaissent une réforme structurelle sans équivalent depuis la fin de la guerre de 1870. Cette réforme entamée avec la suspension effective de la conscription en 2001[1] entre dans une nouvelle ère avec la réorganisation des services du soutien au sein des armées, illustrée notamment par la création du commandement interarmées du soutien (COMIAS) et du service du commissariat des armées (SCA).

L’impact de ces réformes a impliqué une modification en profondeur du mode de fonctionnement des unités ayant pour vocation de soutenir l’activité opérationnelle permanente des forces de souveraineté déployées en Guyane. Cette modification ne peut être appréhendée dans sa ténuité sans que ne soient présentées les spécificités de la société et de l’environnement guyanais, ainsi que les particularités des missions confiées au FAG.


La Guyane, une fracture sociale réelle

Occupée pour plus de quatre-vingt dix pour cent de sa superficie par la forêt amazonienne, la densité de la Guyane est de deux personnes au Km2. On estime que plus de trente mille personnes seraient en situation irrégulière sur le territoire, dont plus de dix mille orpailleurs clandestins. La question de l’orpaillage clandestin est un véritable fléau pour la Guyane.

Avec quarante cinq pour cent de sa population âgée de moins de vingt ans et un indice de fécondité de 3,5 (le plus fort du sous-continent), la Guyane est un Département d’outre mer qui connaîtra inévitablement une augmentation conséquente de sa démographie dans la décennie à venir.

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Rotors européens

19/09/2012 – Vus sur le web
Améliorer l’interopérabilité en matière d’aéromobilité, notamment en liaison avec le domaine d’ intervention des forces spéciales, est l’objectif de deux exercices combinés ayant lieu en Belgique du 17 septembre au 5 octobre : Green Blade d’une part, Pegasus d’autre part.

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Le marché de l’armement Indien reste à conquérir

Par Richard Weitz, Hudson Institute

25 septembre 2012 – Les visites consécutives du secrétaire adjoint à la défense, Ash Carter, et du vice premier ministre Russe en charge du complexe militaro-industriel du pays, Dmitry Rogozin, en Inde l’été mois dernier, montrent la compétition accrue a l’égard du marché d’importation de défense indien, le plus important au monde à l’heure actuelle. Ainsi, l’Inde est responsable de 10% des importations mondiales d’armes en 2011. La Russie et la Chine amorceront bientôt le dernier volet de leur exercice militaire anti-terroriste annuel commun, dont la Russie se sert d’ailleurs pour souligner l’importance d’une coopération bilatérale en matière de sécurité. L’Inde achète plus d’armes à la Russie qu’à n’importe quel autre pays. De 2007 à 2011, l’Inde a acquis 17,7 millions de dollars d’armement; 80% en provenance de Russie. Cependant, les Russes craignent que divers problèmes récurrents ne les destituent de leur position dominante.

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2012NEWS

Un pavillon français au salon brésilien de la sécurité Interseg

29/08/2012- Communiqué de Presse

Gicat

Dans le cadre de sa mission de promotion de l’offre française à l’export et de l’accompagnement des entreprises à l’international, le GICAT (Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) et sa filiale le COGES ont organisé, avec le soutien d’Ubifrance, pour la première fois un pavillon France sur le salon brésilien de la sécurité Interseg, qui s’est tenu en juillet 2012 à Sao Paulo.


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La recomposition nucléaire russe

10 juillet 2012 – Une analyse américaine

Par Richard Weitz, Hudson Institute (traduction réalisée par Julien Canin)

Dans leur dernière évaluation annuelle de l’état des forces nucléaires russes, Hans Kristensen et Robert Norris estiment que la Fédération de Russie dispose de plus de 4 400 ogives nucléaires. Ils ont calculé que quelques 2 430 ogives étaient assignées à divers vecteurs: 1 490 sur 434 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) et 950 embarquées à bord des sous-marins stratégiques et des bombardiers lourds. 2 000 ogives supplémentaires sont à but tactique, mis en œuvre par des systèmes non stratégiques comme des missiles tactiques, des bombardiers, des navires de guerre, des unités de missile de défense. Les chercheurs pensent en outre que la Russie disposerait de 5 500 ogives «retirées» en attente de démantèlement.

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Frontière afghano-pakistanaise

5 juillet 2012 – Une rétrospective américaine

Par Richard Weitz (adaptation française de  Manuella Benquey Le Vaillant)
Le 26 novembre 2011, une attaque aérienne de l’OTAN a eu lieu contre deux postes de frontières pakistanais et a provoqué la mort de 24 soldats pakistanais. Cet évènement a été ‘l’accident’ le plus grave à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan  au cours des dix ans d’engagement de l’OTAN dans la zone. Mais le risque a beaucoup augmenté depuis l’intensification des combats en Afghanistan due à la participation d’insurgés basés au Pakistan ; cela a d’ailleurs poussé l’OTAN et le gouvernement afghan à adopter des mesures  plus strictes le long de la frontière même.


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Vers un système de formation des maintenanciers le plus efficient possible Crédit photo : Bat Log Osterode, J. Nicolas, Kaboul, Afghanistan, 14 août 2011
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« Un outil de combat efficace et cohérent »

4 juin 2012 – Focus du mois

L’Armée de terre française au XXIème siècle

Entretien avec le Général de corps d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre

*** Extrait d’un article publié dans le dernier numéro de notre magazine associé « Soutien Logistique Défense » paru le 4 juin 2012.

 

Bilan et grandes orientations des réformes

SLD : Peu après avoir pris vos fonctions en septembre 2011, vous avez décrit votre début de mandat en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre comme « la dernière étape de la transformation avec un effort en matière de réorganisation du soutien ».

–        Quel bilan faites-vous des réformes en cours (PEGP ; BdD/GSBdD, …) et quelles sont vos priorités majeures pour les années à venir ?

 

Général Ract Madoux : Depuis 2008, l’armée de Terre, comme les autres armées est engagée dans une profonde transformation qui revêt deux aspects.

– Le premier, structurel, s’achève cette année. Il aura vu la dissolution de plus de vingt régiments et la suppression de près de vingt et un mille postes. Il a abouti à cette armée de Terre ramassée et rationalisée que nous connaissons aujourd’hui, à un outil de combat efficace et cohérent, conforme aux décisions du dernier Livre Blanc.

– Le second, fonctionnel a été initié l’an dernier. Il vise à réformer en interarmées l’administration générale et les soutiens communs. Il se traduit notamment par la mise en place des bases de défense, mais également par le transfert, à terme, de plus de vingt-cinq mille « terriens » dans les services et directions interarmées.

Cette réforme sans précédent a été un vrai bouleversement en termes de fonctionnement courant pour les régiments qui ont perdu nombre de leurs repères traditionnels. En conséquence, l’appropriation des nouveaux modes de fonctionnement par tous les acteurs de la réforme nécessitera certainement un peu de temps. Je pense aussi qu’il faudra également procéder à quelques ajustements pour en assurer l’optimisation.

Avec une armée de Terre pleinement recentrée sur la préparation et l’engagement opérationnel, c’est tout naturellement dans cette direction que s’inscrivent mes priorités.

– La première sera d’assurer, en interarmées, la cohérence d’une armée aux capacités multiples et en plein renouvellement de ses matériels majeurs. C’est un véritable enjeu. Disposant de l’ensemble du spectre des capacités terrestres conventionnelles, les forces terrestres sont un des outils dont dispose la France pour agir dans la durée, qui est doté d’une aptitude constante d’adaptation au milieu et à l’adversaire.

– La seconde priorité sera d’assurer aux unités les moyens de s’entraîner afin de pouvoir répondre aux sollicitations avec efficacité, le moment venu. Concernant la politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), je rappellerai brièvement qu’il s’agit d’une décision prise par l’armée de Terre qui est antérieure aux réformes lancées depuis 2008 et qui visait à faire face à un déficit chronique des crédits d’entretien du matériel. Elle fait aujourd’hui l’objet d’une évaluation à l’aune du contexte budgétaire contraint que nous vivons, mais également de la très forte sollicitation à laquelle sont confrontés les parcs de véhicules majeurs comme ceux des VAB et des AMX10RC, notamment en opérations, qui accélère leur vieillissement. Il nous faut donc, dans l’attente de leur remplacement, trouver un nouvel équilibre qui permette aux unités et aux hommes qui les constituent de pouvoir s’entraîner correctement.

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Army 2020

28/05/ 2012 – Retour de conférence (USA)
Lors d’une conférence organisée la semaine dernière aux Etats-Unis par le « Defense Strategies Institute », un organisme d’anciens militaires d’aide aux blessés de guerre, le Commandant en second de CASCOM (« US Army Combined Arms Support Command »), Bill Moore, a dressé le bilan des défis auxquels sont confrontés son commandement à l’issue des longues guerres terrestres menées par Washington au cours de cette dernière décennie.

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La hausse des coûts du matériel militaire : une tendance réversible

01/05/2012 – FOCUS DU MOIS

Par le Capitaine de Corvette Boris Bernard, 19ème promotion de l’Ecole de guerre

*** Officier supérieur de la Marine de spécialité « Energie Aéronautique », le Capitaine de corvette Bernard a tenu, au cours des six dernières années et dans le cadre de l’entrée en service du NH90,  nouvel hélicoptère de la Marine et de l’armée de Terre,  diverses fonctions dans le soutien technico-logistique et son financement, au sein de l’équipe de programme interarmées puis de l’organisme central (SIMMAD) qui en ont la charge.

La hausse des coûts des matériels militaires constatée ces dix dernières années en France atteint des niveaux alarmants. Mais cette hausse n’est pas inexorable. En complément des recommandations adressées au client étatique par la Cour des Comptes en 2005, trois voies de réduction possibles se dessinent : investir davantage en matière de recherche et développement dans le domaine de la maîtrise des coûts de possession, accroître la transparence quant au coût réel du soutien en facilitant le dialogue public-privé, tirer les enseignements des externalisations réalisées au cours de ces dernières années.

Un constat …

Le 30 novembre 2011, le Conseil fédéral suisse annonçait sa décision de remplacer ses chasseurs F5-Tiger obsolètes par des avions Saab-Gripen face au Rafale et à l’Eurofighter, technologiquement supérieurs. Le seul choix considéré « financièrement supportable » en termes  de coûts d’acquisition, mais aussi de coûts d’entretien, illustrant ainsi les limites de l’inexorable croissance de ces derniers.

Le constat est le même en France pour tous les matériels de dernière génération livrés ou en cours d’acquisition. Cette progression continue et ouvertement subie par le monde militaire a été décriée à différents niveaux de l’Etat. Comme le prix d’un matériel exporté est généralement supérieur à celui pratiqué sur le marché national, on conçoit que le niveau d’acceptabilité financière des clients étrangers puisse limiter nos succès à l’ exportation.

Face à cette situation, la France a pris un certain nombre de mesures pour maîtriser les coûts d’acquisition et de possession de ses équipements telles que, pour les nouveaux matériels, le respect de la cible initiale du nombre de matériels à produire, une meilleure consolidation des hypothèses d’exportation et un vrai pragmatisme quant aux performances technologiques recherchées. Pour les matériels déjà livrés, seront recherchées la stabilisation des flux de ressources budgétaires (réduction des reports de paiement induits par des coupes budgétaires) et la rationalisation des organisations de maintenance.

Cependant, cette démarche de réduction des coûts du côté du client peut être renforcée par trois pistes complémentaires déjà timidement amorcées et à poursuivre en collaboration avec les fournisseurs et industriels de l’armement.

… mais pas une fatalité

Investir davantage en R&D au niveau de la maîtrise des coûts de possession

La première repose sur une évidence : un matériel dont la fiabilité augmente, ou dont la charge de maintenance diminue, voit son coût de possession décroître. Un effort particulier peut ainsi être porté sur ces deux facteurs, en particulier lorsque le produit final n’atteint pas les niveaux d’exigences fixés dans les contrats de développement, générant ainsi des coûts de possession plus élevés que ceux attendus pour des matériels déjà forts chers à l’achat.


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SECURITE

Le Saint-Hubert en Gendarmerie

14/05/2012 – Photobrève
Par Sandra Chenu Godefroy

Le Saint-Hubert est doté de capacités exceptionnelles qui ont conduit le Centre National d’Instruction Canine de la Gendarmerie (CNICG) à s’intéresser dès 2003 à son intégration en tant que chien de recherche de personnes au sein des unités cynophiles de la Gendarmerie.

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