Photos de l’USS Abraham Lincoln, ici en déploiement dans les zones de responsabilité (AOR = “Area of responsibility”) des Vème et VIIème Flottes.
Par le Lieutenant-Colonel Le Doze
02/10/2010
Parmi les projets en cours, l’un mérite plus particulièrement qu’y soit consacré un développement un peu plus large, car il se révèle structurant pour la réussite de l’objectif qui demeure la certification. Ce projet concerne la création d’une entité de soutien logistique directement adossée à l’ESTA et située géographiquement au plus près des activités de maintenance ou de mise en œuvre. Une division de ravitaillement et de soutien des utilisateurs (DRSU) verra ainsi prochainement le jour, laquelle restera hiérarchiquement dépendant de l’ESRT, mais sera rattachée fonctionnellement à l’ESTA au profit duquel elle exercera l’ensemble des ses prestations de service.
02/10/2010
En introduction de cette conférence, Olivier Kempf, président d’Alliance Géostratégique, a détaillé les principales problématiques étudiées par les intervenants, en particulier celles de la projection des moyens, de la logistique interarmées et de l’externalisation.
02/10/2010
Le 8 novembre, un nouveau site, Focus-Défense, sera en ligne pour vous proposer « l’actualité des forces armées françaises et des métiers militaires ».
01/10/2010 / évènement
L’exposition Euronaval se tient actuellement du 25 au 29 octobre 2010 au Parc des Expositions de Paris Le Bourget. Organisée sous le haut patronage du Ministère de la Défense et du Secrétariat Général de la Mer, Euronaval est le rendez-vous incontournable des acteurs du domaine naval et maritime.
Par Olivier Azpitarte
01/10/2010
Dans le conflit afghan, des deux côtés, la guerre de la communication fait rage. Dernier gros « coup » de communication du commandement taliban : le reportage en immersion, sur plusieurs jours, d’un vidéojournaliste danois. Résultat : un film inédit, à la fois spectaculaire et intimiste, montrant un groupe de combattants talibans dans les montagnes du Kunar, près de la frontière pakistanaise. Diffusé sur une chaîne australienne, ce reportage dévoile la vie de famille du commandant insurgé, ses enfants, les moments de détente des djihadistes, leur prière commune pour le succès de leurs opérations, leurs émotions durant les combat, etc.
Les forces de la coalition ne sont évidemment pas en reste. Les moyens humains consacrés à la communication ont d’ailleurs été récemment renforcés pour l’armée française : en deux ans, le nombre de spécialistes de la fonction communication sur le théâtre d’opération a triplé ou quadruplé, passant de cinq à une quinzaine de communicants en deux ans, tandis que le contingent global ne faisait que doubler sur la même période. Le rôle de ces spécialistes, souvent méconnu, consiste – en un mot – à appuyer l’action de la force par l’écoute et la parole.
[slidepress gallery=’guerre-des-com’] Crédit photos : Olivier Azpitarte, Afghanistan, août 2010 Dans tous conflits, la bataille des cœurs et des esprits passe inévitablement par la bataille …
01/10/2010 / diapobrève
Les canaux d’information préférés des Afghans demeurent le transistor.
L’Association des entreprises partenaires de la Défense organise une soirée-débat sur le thème : “Les achats de la Défense, hors armement, deux ans après la création de la Mission Achats” avec la participation de Jean Bouverot, Chef de la Mission Achats et Responsable ministériel des Achats (RMA) du ministère de la Défense.
Un aumônier catholique s’adresse à des parachutistes lors de la fête de la Saint Michel.
Ici, c’est la province de Kapisa, en Afghanistan, une zone sous responsabilité de l’armée française, où les combats et les utilisations d’engins explosifs par les insurgés sont fréquents.
Par le Général Jean-Patrick Gaviard
Le terme « systèmes de systèmes » correspond à première vue à un acronyme abscons. Ce vocable recouvre pourtant une réalité somme toute assez simple : la mise en réseau de plusieurs systèmes, qui vont ainsi pouvoir échanger informations et données en temps réel. L’objectif : obtenir une synergie opérationnelle plus efficiente.
S’agissant de la mise en réseau proprement dite, les Américains – qui ont pris de l’avance dans ce domaine – mettent l’accent sur le vocable « NCW » (” Net Centric Warfare”), tandis que l’OTAN a retenu celui de « NEC » (“Network Enabled Capability”). La différence sémantique est très sensible, puisque dans le premier cas le réseau est vu comme un point focal (« Centric ») au sein du dispositif opérationnel, tandis que dans le second il est identifié comme une capacité de soutien (« Enabled ») aux opérations. En choisissant de mettre en avant le « NEC », les Européens soulignent que l’homme reste au cœur du dispositif des systèmes complexes.
Selon l’Amiral Guillaud, “La stratégie de l’OTAN en Afghanistan n’est pas remise en cause”
Par Amélie Spire
Le Puma attire l’attention par son âge et son importance au sein des armées. Appartenant à la catégorie dite des transports légers, cet hélicoptère doit satisfaire à des objectifs précis pour mener à bien des missions variées. Il doit pouvoir transporter douze hommes et trois cent kilos de matériel à une vitesse de deux cent cinquante kilomètres/heure afin d’effectuer des missions par tout temps et à basse altitude. Cet hélicoptère revêt donc une grande importance dans le soutien des forces terrestres et/ou aériennes puisqu’il est équipé pour toutes sortes d’opérations. Sauvetage en mer (notamment d’équipages éjectés) grâce au treuil et au puissant phare avant, défense grâce à des équipements prévus pour l’armement et le parachutage, approvisionnement et transport grâce à sa capacité de charge… Le Puma se révèle indispensable sur le terrain.
Vidéo : Le 126° Régiment d’infanterie sera le premier des régiments professionnalisés il y a dix ans à être projeté en Afghanistan depuis l’engagement français dans les provinces de Kapisa et de Surobi en 2008. Les “bisons” (du nom de leur emblème) défilaient le 1er juillet 2010 dans les rues de Brive (Corrèze), leur ville de garnison, à quelques jours de leur départ pour six mois de mission.
“Depuis plusieurs années, la médicalisation du secours en mer est devenue une véritable spécialité sur la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic….”
Par le Général Gaviard
Pendant la célèbre “Bataille d’Angleterre” l’Air Marshall Sir Hugh Dowding commandait et contrôlait les opérations aériennes depuis son centre de Stanmore situé au nordde Londres en faisant “tourner”, sans le savoir, la fameuse boucle : “Observation, Orientation, Décision, Action” qui sera modélisée bien plus tard par le Colonel Boyd de l’USAF, et qui prévaut toujours dans le fonctionnement des centres actuels.
Ainsi, les officiers et sous-officiers, en particulier féminin (les WAAF), en place dans le C2 de Stanmore “observaient” dans un premier temps les éléments en provenance des différents guets aériens postés sur la côte anglaise et des radars dont on ne dira jamais assez le rôle essentiel dans le succès de cette bataille aérienne. A partir de ces observations, les responsables pouvaient “orienter” l’action à venir, puis “décider” du plan d’engagement. Plus précisément cette phase permettait de mettre en alerte les pilotes des célèbres Spitfire et les canons anti- aériens concernés par l’attaque à venir, ainsi que de prévenir les unités chargées de déployer les ballons dont le rôle consistait à gêner les tirs des bombardiers allemands sur Londres.
Par le Lieutenant-Colonel Le Doze
12/07/2010
Créé officiellement le premier septembre 2008, l’Escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) de Nancy est une unité majeure de l’armée de l’air qui s’est construite autour de la centralisation, sous une autorité hiérarchique unique, de l’ensemble des entités assurant des missions de maintenance aéronautique, autrefois réparties au sein des escadrons de combat (EC) et de l’ESTS[1]. Cette unité employant près de six cents personnes et dont les activités diversifiées sont réalisées à partir de trois emprises géographiques majeures sur la base aérienne 133, est l’expression à l’échelon locale de la restructuration des chaînes de commandement organique et opérationnel.
Les pirates s’adaptent “Une nouvelle forme de piraterie est en train de voir le jour autour de la péninsule arabique. Alors que les flottes de …
PAR LE COLONEL RUTZ
La naissance de l’EATC remonte techniquement à la Déclaration Commune effectuée par les Chefs d’état français et allemand lors du Conseil Franco-allemand de Défense et de Sécurité (CFADS) du 30 Novembre 1999: ce dernier doit se lire à la lumière de la déclaration du CFADS du 9 Juin 2000, dans laquelle la France et l’Allemagne réaffirmaient leur engagement d’acquérir en commun un nouvel avion de transport militaire (futur programme A400M) dans la continuité de la décision, prise au Conseil européen d’ Helsinki en Décembre 1999, de constituer à terme une flotte européenne d’avions de transport stratégique.
Vidéo : depuis une base opérationnelle avancée (FOB) française, on assiste à l’embarquement de groupes de fantassins dans un caracal en phase de décollage. Après un survol de la zone montagneuse, les troupes une fois au sol se déploient sur le col de Sper Kunday amorçant la vallée d’Uzbin.
Crédit vidéo : Opération Faucon pèlerin, Ministère de la défense, ECPAD, Col de Sper Kunday, printemps 2009
Réduire les risques de perte et accroître l’efficacité des largages sont bien entendu les préoccupations premières des autorités militaires, d’où l’idée d’allier le principe du LCLA avec celui du drone.
En 2008, il restait sept Super Frelon en service au sein de la 32F(dont un détaché à Hyères), dont le taux de disponibilité était au plus bas et le coût de maintenance au plus haut, puisqu’en raison de l’âge de l’appareil, il fallait compter 30 heures/ homme de maintenance technique pour chaque heure de vol de l’appareil.
Cette photo a été prise par Sandra Chenu-Godefroy le 30 avril 2010, lors du dernier vol opérationnel du Super Frelon – l’hélicoptère le plus lourd d’Europe.
PAR LE CAPITAINE DE VAISSEAU ALAIN HEMMER
Le soutien étatique des parcs d’aéronefs de la marine repose traditionnellement sur les capacités de maintien en condition opérationnelle (MCO) réparties entre le Service industriel de l’aéronautique ou SIAé (NTI3) et les unités militaires (NTI1 et NTI2). Les activités de maintenance étaient jusqu’à présent découpées en trois niveaux techniques d’intervention (NTI): le NTI1 qui consiste en des opérations simples de maintenance réalisées par les flottilles; le NTI2 qui nécessite des moyens de maintenance complexes : les opérations de NTI2 sont réalisées dans des ateliers, dans le cas où une utilisation de bancs de tests est par exemple nécessaire, ou sur des aires de visite aménagées pour la dépose d’organes et d’éléments structuraux de l’aéronef; le NTI3, qui nécessite des moyens et des compétences industriels, tels que bureaux d’études, bancs constructeurs, ou autres. Ces trois niveaux sont maintenant réduits à deux – le NSI pour niveau de soutien industriel et le NSO pour niveau de soutien opérationnel -, et c’est tout l’objet des réformes en cours que de refléter une telle simplification et la complémentarité qu’elle suppose.