Le 25e RGA : veiller au moindre grain de sable
Entretien avec le lieutenant-colonel Denis Caillaud Chef de l’appui au déploiement, 25e régiment du Génie de l’air.
Entretien avec le lieutenant-colonel Denis Caillaud Chef de l’appui au déploiement, 25e régiment du Génie de l’air.
Par le Commandant David Velasquez Portella, stagiaire de la 21ème Promotion de l’École de Guerre
Entretien avec le général de corps d’armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris.
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“7 jours BFM” a suivi en décembre 2012 le départ d’Afghanistan des derniers soldats combattants français. Reportage au cœur d’une gigantesque opération logistique dans un …
01-ii-2013 – Actualité
Par le Général Gaviard
*** Cet article publié par L’Express le 31 janvier 2013 est ici reproduit avec l’accord de l’interviewé.
Propos recueillis par Romain Rosso, publié le 31/01/2013
Surprise et rapidité sont les deux facteurs-clefs du succès militaire français, à ce stade, selon le général Jean-Patrick Gaviard. La sortie de crise, elle, reste à définir.
Quelles sont les raisons, à ce stade, de l’opération Serval, du succès des forces françaises au Mali?
Cette première phase de l’opération repose sur deux éléments importants. Premier facteur: l’importance de la capacité “d’entrée en premier”. Les djihadistes pensaient défaire l’armée malienne, qui était très affaiblie, par une attaque de type classique. Mais ils ont manifestement sous-estimé la capacité de réaction de l’armée française, qui a stoppé leur progression dans le cadre d’un combat symétrique où elle a l’avantage. La surprise et la rapidité sont des fondamentaux des conflits armés. Cette capacité d’entrée en premier, rare en Europe, nécessite d’importants moyens de renseignement, de projection de puissance et de forces. Certes, nos armées frisent parfois la rupture, comme en Libye et même aujourd’hui au Mali. Mais cela demeure un vrai savoir-faire, lié à un entraînement de qualité qu’il conviendra de conserver.
Deuxième facteur, un processus décisionnel unique, qui permet au président de la République, chef des armées, de prendre très rapidement des décisions opérationnelles. Ce processus repose sur la possibilité de réunir, dès qu’il le souhaite, un conseil de défense. Dans cette instance, lui sont exposés la situation et les moyens d’action qu’il pourrait engager ainsi que les risques liés à cet engagement. Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur (dans le cadre de la menace intérieure) sont présents, ainsi que le chef d’état-major des armées, lequel est le responsable de l’emploi des forces sous l’autorité du président de la République. Cette lourde responsabilité est liée de façon étroite au prix du sang des soldats sous ses ordres.
Par le lieutenant L, du DETIA de KAIA.
Par Jean-Paul Pancracio, Professeur à la faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers.
Entretien avec le commandant P., commandant du groupement postal 240, Camp de Warehouse, Kaboul, Afghanistan.
Par Jean-Paul Pancracio, Professeur à la faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers.
16/10/2012 – Communiqué
Thales, partenaire de confiance de la DIRISI pour son futur système d’information logistique
«Une armée de Terre ramassée et rationalisée, (…) un outil de combat efficace et cohérent » (Général Ract Madoux) Lire l’entretien avec le Chef d’Etat …
Par Stéphane Bommert
29/09/2011 – Le GIPN de la Réunion, dirigé par le Capitaine Rémi Authebon est composé de policiers sélectionnés et recrutés à l’issue de tests spécifiques organisés chaque année pour les unités composantes de la FIPN (Force d’Intervention de la Police Nationale). Le GIPN intervient pour toutes missions potentiellement dangereuses nécessitant la mise en œuvre de moyens d’actions spécifiques ou de techniques particulières. (Prise d’otages, retranchement de forcenés, mutinerie, etc.) Ce groupe de spécialistes de l’intervention est employé sur instruction du Directeur Départemental de la Sécurité Publique en soutien de tous les autres services de police, sur l’ensemble du département, mais également sur l’île de Mayotte située à 2h30 de vol. La technicité demandée pour intégrer l’unité exige un haut niveau de qualifications. Composé de spécialistes en tir, escalade, effraction, sports de combat et protection rapprochée, en outre quatre policiers de ce groupe ont la qualification de négociateur régional.
Le GIPN de la Réunion fait partie intégrante de la FIPN (Force d’Intervention de la Police Nationale), laquelle regroupe les dix GIPN (dont trois outre-mer) avec la brigade anti-commando de la Préfecture de Police de Paris et le RAID échelon central, dont le Chef assure le commandement de cette force.
Classique pour ce Groupe d’Intervention de la Police Nationale (GIPN), l’intervention décrite ici fait partie de ses multiples attributions, mais réglée au millimètre, tout doit se dérouler selon le plan prévu. Les hommes sont entrainés au quotidien dans ce seul et unique but : telle une pièce de théâtre répétée à l’infini, tout doit être parfait…
Cette dernière séquence montre la fin du parcours de la rame franco-américaine jusquà l’endroit où se déroule l’exercice de déminage, puis l’exercice en lui-même.
L’innovation est un processus créatif, qui ne peut s’épanouir que si toute une série de conditions sont réunies : le cas échéant une source de l’échec n’est pas rédhibitoire, au contraire : l’expérience des tentatives passées est valorisée. Esprit « entrepreneurial » et culture du risque se rencontrent tout au long de la Silicon Valley, mais aussi plus généralement dans la « Californie technologique », avec un grand « pôle » voué à la « distraction » (cinéma, télévision, etc.) autour de Los Angeles, et encore plus au sud, dans la région de San Diego, le royaume des télécommunications, du multimédia et des biotechnologies. (…)
“Ces dernières années, le développement des sciences et des techniques a connu une accélération extraordinaire, en particulier dans quatre domains clés: l’information, les biotechnologies, les nanotechnologies et les sciences dites « cognitives ».” Ce premier extrait du livre d’Alain Dupas et de Gérard Huber, “La Grande Rupture? L’humanité face à son futur technologique”, décrit en particulier, et dans ce contexte, l’émergence des “BRIC” (Brésil, Russie, Inde et Chine) et le “chamboulement profond de la hiérarchie des PNB mondiaux” qu’il devrait impliquer à l’horizon 2050 : “(…) Ces prévisions paraissaient incroyables et pourtant elles étaient inscrites dans les données économiques qui, année après année, faisaient apparaître des croissances très rapides de la Chine et de l’Inde, avec des taux souvent proches ou supérieurs à 10 %. Comme cela a été mis en exergue au chapitre-1, une croissance soutenue se traduit par une augmentation « exponentielle » du PNB, qui peut être spectaculaire et conduire, en quelques décennies, à des écarts impressionnant entre les pays.
Les retours d’expérience concernant les Tigres au cours de ces six derniers mois en Afghanistan sont unanimes, quant à leur bon taux de disponibilité opérationnelle en environnement (particulièrement) hostile…
Les futurs ingénieurs français, étudiants dans le domaine de l’aéronautique et de l’espace, ont conscience d’un environnement économique difficile, mais, malgré une certaine appréhension du futur, ils gardent un optimisme raisonné…