MH 17 : Les Etats-Unis publient une photo satellite
Les Etats-Unis ont rendu public une photographie localisant la provenance d’un tir de missile ayant abattu le vol MH 17, jeudi dernier.
Les Etats-Unis ont rendu public une photographie localisant la provenance d’un tir de missile ayant abattu le vol MH 17, jeudi dernier.
La Russie a avancé curieusement aujourd’hui un argument quelque peu fallacieux pour expliquer le crash du MH 17 la semaine dernière en Ukraine.
La Russie s’apprêterait à exporter des missiles balistiques à courte portée Iskander-E auprès de la Chine, rapporte les médias russes.
La Russie a délivré la dernière partie du contrat portant sur une exportation d’hélicoptères Mi-171E à destination de l’armée populaire de Chine.
Au-delà de la tragédie que représente ce crash pour le transport aérien, il est important de se poser les questions. Pourquoi et comment cet avion a été abattu ?
Le gouvernement canadien aurait donné son accord pour faire don de 20 avions de combat CF-18 auprès de l’armée de l’air ukrainienne.
Le premier Iliouchine Il-38N a été livré aujourd’hui même à la marine russe.
La mer noire étant l’espace maritime privilégié depuis le début de la crise ukrainienne pour que chacun y montre ses muscles, l’OTAN et la Russie continuent à mener simultanément des exercices navals de grande ampleur.
L’armée ukrainienne a annoncé avoir capturé, au cours du weekend dernier, un char T-64 aux mains des pro-russes.
L’armée de l’air russe vient de percevoir son premier appareil de transport Iliouchine Il-76MD-90A.
L’armée irakienne vient d’accuser réception de cinq avions de combat russes.
La Russie pourrait acquérir des hélicoptères Ka-52K destinés à prendre place à bord des futurs BPC russes.
Le premier exemplaire du patrouilleur Raptor a débuté ses essais en mer.
L’Allemagne a signé avec l’Algérie un accord de vente de matériels terrestres et maritimes.
Deux tirs du missile nucléaire russe Boulava auront lieu avant la fin de l’année.
L’exercice OTAN Baltops se déroule du 6 au 21 juin en mer Baltique.
L’US Air Force a indiqué déployer des B-52 en Grande-bretagne.
Le missile sol-air Verba de conception russe vient d’être livré à une division aéroportée russe.
Nos confrères de RIA Novosti ont indiqué que le bâtiment français Dupuy de Lôme s’est retiré ce matin de mer noire.
Crédits photos © US Navy Le Pentagone a annoncé envoyer un nouveau bâtiment de guerre en mer noire au cours des prochains jours, sans préciser …
Par Dr Richard Weitz
26/04/2011 – Au sujet de la crise libyenne, un aspect largement positif à été occulté par les difficultés qu’ont rencontré ensuite les démocraties à soutenir les insurgés: le succès de l’Occident à s’assurer un soutien suffisant de la Chine et de la Russie afin d’éviter un différend international majeur à propos de l’intervention militaire de l’ONU.
Après quelques hésitations, fin février 2011, la Chine et la Russie ont suivi les autres membres du Conseil de sécurité sur le vote de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager, et embargo sur les armes – au gouvernement libyen de Mouammar Kadhafi. La résolution, prise à la suite de répressions violentes des manifestations pacifiques, a été parrainée par les Britanniques et les Français, et a entraîné la Cour pénale internationale (CPI) à conduire une enquête pour savoir si des crimes de guerre avaient été commis.
La Chine et la Russie, qui ont d’abord bloqué les propositions au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, se sont ensuite abstenus lors du vote crucial autorisant l’utilisation de la force pour protéger les civils contre les exactions de leur gouvernement. Suivi dans ce choix de vote par le Brésil, l’Inde, et même l’Allemagne -un membre de l’OTAN- la résolution a néanmoins été adoptée car elle a reçu plus que les neuf votes positifs nécessaires sans veto des cinq membres permanents.
Comme toutes les résolutions du Conseil de sécurité, la résolution 1973 du CS de l’ONU qui autorise la création d’une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye et le bombardement de cibles au sol, a laissé une marge considérable d’interprétation. La résolution interdit clairement aux avions libyens de voler dans l’espace aérien de la Libye à moins que le comité des sanctions du Conseil de sécurité ne l’approuve. Elle gèle aussi les avoirs des sociétés pétrolières libyennes et de la Banque centrale du pays. La résolution autorise également les membres de l’ONU « à prendre toutes les mesures nécessaires […] pour protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d’une attaque par la Jamahiriya arabo-libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant une force d’occupation .»